Un article de presse paru le 10 février met à l’honneur Noha Erraes en CAP boulanger 2e année au CFA.
Crédits : Vosges Matin
En juin prochain, Noha Erraes passera le brevet national des Jeunes Sapeurs-Pompiers (JSP). Une consécration pour ce jeune homme qui a toujours rêvé d’intégrer le corps des soldats du feu. En attendant, les cours pratiques et théoriques se poursuivent à la caserne de Saint-Dié.
Devenir pompier, c’était un rêve de gosse. Un cliché ? C’est devenu réalité. Noha Erraes, 16 ans, est Jeune Sapeur-Pompier (JSP) attaché au centre d’incendie et de secours (CIS) de Neuvillers-sur-Fave. Il a toujours voulu faire partie de la grande famille des soldats du feu.
Dès son plus jeune âge, il a eu de l’admiration pour les pompiers, policiers, « pour tous ces métiers tournés vers les autres, fait pour aider et protéger ».
Ce jeune habitant de Neuvillers-sur-Fave a donc attendu avec impatience d’avoir 13 ans pour enfin pouvoir commencer sa formation. Après les présélections, il entre à l’école de la Déodatie des JSP. Depuis trois ans, il va tous les mercredis à la caserne de Saint-Dié-des-Vosges. « On alterne les cours pratiques et théoriques. On simule des incendies, on manipule les tuyaux, on nous apprend à circonscrire les feux, en faisant les bons gestes, en ayant les bons réflexes. Mais on n’est pas encore confronté à de vraies flammes. On a aussi des cours de secourisme », détaille Noha.
Au mois de juin, il passera le brevet national des JSP. S’il obtient le fameux « sésame », après des stages en binôme avec un pompier expérimenté, il sera prêt pour être confronté à la réalité du terrain.
ALLER AU BOUT DE SES PROJETS
Parallèlement, l’adolescent est en 2e année d’apprentissage à la maison Valério à Sainte-Marguerite, où il prépare un CAP de boulanger. Son objectif devenir « boulanger-paysan ». Il est conscient qu’il lui faudra apprendre un second métier, celui de paysan, et faire du pain à partir des céréales cultivées par ses soins. Mais Noha ne manque pas de détermination et de vision en l’avenir, quand il évoque que l’exode rural et la désertification des campagnes ne sont pas une fatalité. Et quand il parle de son petit village de 350 âmes qui grâce à des initiatives locales, économiques et culturelles, pourrait retrouver de l’attractivité. De son côté, s’il va au bout de ses projets, il caresse l’espoir d’ouvrir une boulangerie dans son village de Neuvillers-sur-Fave.
« On nous apprend à circonscrire les feux, en faisant les bons gestes, en ayant les bons réflexes ». Noha Erraes, 16 ans